En alliant plaisir et pratique, la marque italienne propose la polyvalence pour ne conserver que le meilleur des deux mondes
Avant de vous en dire plus sur cette première prise de contact en ville et sur de petites routes piémontaises ensoleillées, voici les premiers éléments au sujet de cette grande nouveauté dans le monde de la moto.
La Mana est animée par un bicylindre en V à 90° et sa fameuse boîte automatique. On peut se laisser mener par l'un des trois modes entièrement automatiques ou au contraire, changer les 7 rapports au pied ou à la main (avec le pousse ou l'index) mais sans utiliser l'embrayage puisqu'elle en est dépourvue.
Un coffre à la place du réservoir peut transporter ses petites affaires et accueillir un casque intégral une fois stationné. Pour libérer cet espace, le réservoir a été placé sous la selle passager et pilote. Le reste est plus conventionnel même si Aprilia a soigné le dessin de sa petite dernière.
Avec une bonne partie cycle et un freinage en parfaite adéquation, Aprilia propose une moto surprenante qui n'enlève rien au plaisir de pilotage sur de petites routes et apporte un agrément de conduite inconnu en ville. Et si elle ne pulvérise pas les chronos (ce n'est pas sa philosophie), elle sait pourtant largement outrepasser les limitations de vitesses.
Le plus remarquable est sa facilité de conduite qui est accessible quel que soit son niveau. Elle est capable de mettre le 0 à 100km/h en 4.2s à la portée de tous et de ne rien gâcher rien au plaisir d'un pilote expérimenté. Cette facilité d'accès au plaisir de pilotage serait-elle la force de la Mana ? Sans doute, mais on vous en dira plus sur cette révolution dans les prochains jours...
Elle arrivera de ce coté des Alpes en novembre à moins de 9200€. En attendant notre essai dans les prochains jours et son arrivée en France, vous pouvez consulter
apriliamana.combonne journée